Les bonnes résolutions du début d’année… comment les tenir ?

Chaque nouvelle année qui commence est une promesse d’un avenir que l’on aimerait pouvoir modeler comme bon nous semble.

 Une énergie positive s’y associe. Profitons-en pour en tirer des éléments constructifs.

Alors pourquoi ne pas prendre ce temps particulier comme un moment propice pour réfléchir à ses aspirations ? 

"Une nouvelle année, une toile blanche : peignez-la avec vos couleurs les plus vibrantes."

1. L'importance de se fixer des objectifs réalistes

Trop souvent, les bonnes résolutions échouent parce qu'elles sont trop ambitieuses, mal préparées ou simplement vagues.

Pour formuler des résolutions réalistes que l’on pourra tenir, nous pouvons nous inspirer du principe SMART

  • S comme Spécifique : l’objectif doit être clairement défini, précis et sans aucune ambigüitéExemple : non pas “je veux me remettre au sport” mais “je veux courir une  demi-heure deux fois par semaine”.

  • M comme Mesurable : l’objectif doit inclure des critères ou des indicateurs permettant de mesurer les progrès. Exemple : “Je veux effectuer 3 km en 30 minutes, deux fois par semaine, au minimum”.

  • A comme atteignable : l'objectif doit être réalisable avec les ressources disponibles. Il ne doit pas être trop difficile. “Je ne peux pas vouloir courir 20 km en 30 minutes”.

  • R comme Réaliste : l'objectif doit être pertinent, c'est-à-dire en phase avec mes priorités,  mes valeurs et mes contraintes personnelles ou professionnelles“Je  ne peux pas courir pendant 4 heures l’après-midi deux jours par semaine”.

  • T comme temporel : l’objectif doit avoir une date d’échéance claire. Cela donne une motivation supplémentaire et aide à structurer la progression pour l’atteindre. “A la fin du mois, je veux avoir été en capacité d’avoir couru chaque semaine au moins deux fois 30 minutes”.

Utiliser la méthode SMART peut nous aider à transformer des idées vagues en objectifs clairs et motivants, ce qui augmente considérablement les chances de réussite de nos projets.

     “Un objectif sans plan n’est qu’un souhait”. - Antoine de Saint-Exupéry

2. Comment tenir ses résolutions ?

  • Tout d’abord en arrêtant la procrastination, et en commençant à se mettre en action.

La procrastination se cache parfois là où on ne peut pas la débusquer.

En effet, pour le commun des mortels, procrastiner, c’est remettre au lendemain, au surlendemain, puis à la semaine d’après, au mois d’après, etc… C’est clair, on ne se met jamais en action pour accomplir les tâches à faire. Donc rien ne se passe, on ne fait que rêver notre projet. Nous connaissons tous ce sentiment désagréable d’être incapable d’agir, quelle qu’en soit la raison. L’identifier permet d’y remédier en s’attelant à la tâche sans remettre à plus tard.

 Mais il y a aussi une autre manière de procrastiner, beaucoup plus insidieuse celle-là. C’est le fait de s’agiter dans tous les sens de manière non productive, d’agir, de dépenser beaucoup d’énergie, mais sans rien de concret au bout, ou bien en tout cas pas l’objectif visé. Et à l’ère des réseaux sociaux et du web qui apportent la connaissance infinie à qui va la chercher, il est facile de se laisser submerger par les informations, les idées, les inspirations, et partir dans tous les sens quand on a un projet en tête. Faire 1000 choses à la fois, c’est parfois ne rien faire du tout au final.

Ce risque est fréquemment rencontré par les personnes qui sont “multipotentielles” ou encore dites “multipassionnées”. Tout les intéresse, elles fourmillent d’idées et de projets, se mettent en action pour accomplir un projet,  y croient et s’y attellent, mais changent de direction au gré des informations et des passions qui surgissent en chemin.

Pour elles, ce n’est pas la mise en action qui est difficile, c’est plutôt devoir rester sur un projet suffisamment longtemps sans s’ennuyer ou être tenté par un nouvel objectif passionnant…

Identifier cette forme de procrastination cachée est importante. Il est alors primordial de savoir faire un choix pour avancer dans son entreprise. Et faire un choix, c’est renoncer. Et renoncer, dans ce cas précis, c’est ce qui permet d’avancer.

  • Autre piste : arrêter de vouloir que tout soit parfait d’entrée. Et oui, le perfectionnisme est ce qui nous bloque le plus. Nous n’osons pas nous lancer tant que tout n’est pas au top. C’est une erreur car rien n’avance. Il faut au contraire commencer petit et augmenter progressivement. Et éviter de se comparer. Dans ce cas, se concentrer sur la tâche à accomplir et non pas sur le résultat final. Être dans le plaisir de faire, de ressentir, sans voir trop loin, peut aider. “Step by step” donc...

  • Ou encore, arrêter de donner du grain à moudre au syndrome de l’imposteur, qui est en lien direct avec le perfectionnisme d’ailleurs. Ce sentiment désagréable de ne pas être légitime - qui entraîne peur de l’échec et sentiment de ne pas être à la hauteur - peut être combattu en changeant son regard sur soi. Valoriser le chemin déjà parcouru en conscience est un bon début. Sécuriser ensuite son projet avec une méthode comme celle de l’objectif SMART, permet ensuite de se jeter à l’eau et d’agir.

  •  Enfin, faire un suivi régulier de son avancement, s’entourer de soutiens (familiaux ou amicaux) permet de rester motivé. Récompenser ses efforts en célébrant les petites victoires peut changer la donne au final et nous permettre de tenir nos bonnes résolutions.

Allez, courage, nous allons y arriver.

"Croyez en vos rêves et ils pourraient se réaliser Croyez en vous et ils se réaliseront certainement." – Martin Luther King 


3. Que faire si on ne tient pas ses résolutions ?

Et bien.. rien du tout dans un premier temps…

En tout cas on arrête les jugements de valeur négatifs sur soi ! 

Et on aborde la question de l’échec avec bienveillance, sans culpabilité. Car le plus important, dans tout cela, c’est le chemin que nous parcourons.

Nous avons le droit de chuter. C’est même bien souvent comme cela que l’on apprend. Il suffit ensuite de se relever pour mieux continuer. Il est primordial de persévérer et de réajuster ses objectifs si nécessaire, sans pression.

L’important est d’avancer, malgré les obstacles et les embûches. Ces derniers peuvent être de formidables tremplins pour réussir, malgré les idées reçues. 

Il est fondamental d’appréhender nos résolutions de début d’année comme un processus continu plutôt qu’un échec ou une réussite binaire… et de savoir que la vie est un chemin que nous ne cessons jamais de parcourir.

Il est capital de mettre son attention sur le processus, de le vivre pleinement - même de façon imparfaite - et d’arrêter de focaliser sur le résultat en y projetant nos peurs.

“Je ne perds jamais : soit je gagne, soit j’apprends” - Nelson Mandela.


Le passage à la nouvelle année - qu’on en ait conscience ou non - est une transition  vers un nouveau départ.

Prenons-le comme une opportunité d’apprendre et d’évoluer pour s’épanouir.

Transformons ce champ des possibles en prenant des résolutions enthousiasmantes pour nous ouvrir vers de nouveaux horizons.

(Re) définir ses aspirations et se mettre en action est capital, avec méthode, optimisme et flexibilité, à son rythme et sans pression. 

Que cette nouvelle année soit pour vous la source d’opportunités motivantes et réjouissantes.

Bonne année 2025 !