Courage versus Conformisme ?
Courage versus Conformisme ?
Et si le véritable adversaire du courage n’était pas la peur, comme nous pourrions le penser à priori, mais le conformisme ?…
De l’ombre à apprivoiser au moteur pour avancer
Dans chaque étape de notre vie, impliquant changement, choix et décisions à prendre, une ombre peut surgir, se présenter au rendez-vous sans y avoir été invitée … L’ombre en question, c’est celle de la peur.
Pour contrer cette émotion désagréable, notre premier réflexe sera de la rejeter, de la nier, de lutter contre elle.
“ Peur, moi ? Jamais !”. "Pas le choix pour avancer !"
Et voilà, nous opposons peur et courage comme deux paradigmes inconciliables, adversaires, ennemis à jamais. Et pourtant, ce n’est pas nous rendre service que d’ignorer cette émotion qui nous bouscule…
Au contraire, si nous arrêtons de lutter contre la peur, si nous la reconnaissons, l’observons, l’apprivoisons… et mieux encore… l’intégrons… alors nous pourrons nous en servir comme d’un tremplin.
--> La peur allume alors l’étincelle du courage, cette force intérieure qui va nous pousser à avancer malgré elle.
Et oui, la peur - comprise et acceptée - n’est plus un obstacle mais devient un moteur pour avancer, se dépasser, trouver des solutions et explorer d’autres horizons.
Le véritable adversaire n’est pas celui qu’on croit
Si la peur est une alliée paradoxale du courage, il existe un ennemi bien plus subtil et insidieux : le conformisme.
Ce faux-ami arbore un visage rassurant. Ce choix ne fait pas de bruit, ne nous effraie pas. Au contraire, il nous apaise, et nous incite à rester tranquille en nous fondant dans la masse et en préférant la sécurité apparente de l’approbation sociale à l’aventure de l’authenticité et de l’exploration.
Mais à quel prix ?
--> Celui de l'inaction, du repli, de l’immobilisme, du renoncement à être soi-même… allant même à nous inciter à renier nos valeurs... entraînant alors regrets, mésestime de soi, et même culpabilité.
Le courage, ce n'est pas l'absence de peur.
C’est l’art de danser avec nos appréhensions pour ne pas laisser le conformisme dicter nos choix. Pour ne pas céder à cette tentation insidieuse de vivre selon les attentes des autres ou les normes établies.
C'est aussi la capacité de prendre des décisions alignées avec nos valeurs profondes, même lorsque ces choix nous isolent ou nous exposent à la critique. Le courage, c'est aussi prendre le risque de se tromper.
Le courage, c'est oser embrasser le monde dans toute sa diversité
En acceptant notre vulnérabilité, nos doutes et nos états d’âme, nous pouvons librement explorer la beauté et la richesse de l’existence sans céder à la peur du jugement.
Citons Ralph Waldo Emerson :
“Le plus grand courage est parfois simplement de rester fidèle à soi-même dans un monde qui nous presse de nous conformer”.